Pierre Waldeck-Rousseau

Pierre Waldeck-Rousseau
Illustration.
Pierre Waldeck-Rousseau
(photographié par Eugène Pirou).
Fonctions
Président du Conseil des ministres français
Ministre de l'Intérieur et des Cultes

(2 ans, 11 mois et 16 jours)
Président Émile Loubet
Gouvernement Waldeck-Rousseau
Législature VIIe
Prédécesseur Charles Dupuy
Successeur Émile Combes
Ministre de l'Intérieur et des Cultes

(2 ans, 1 mois et 16 jours)
Président Jules Grévy
Président du Conseil Jules Ferry
Gouvernement Ferry II
Législature IVe et Ve
Prédécesseur Armand Fallières
Successeur François Allain-Targé (Intérieur)
Félix Martin-Feuillée (Cultes)
Ministre de l'Intérieur

(2 mois et 16 jours)
Président Jules Grévy
Président du Conseil Léon Gambetta
Gouvernement Gambetta
Législature IVe
Prédécesseur Ernest Constans
Successeur René Goblet
Député français

(10 ans, 7 mois et 5 jours)
Réélection 21 août 1881
18 octobre 1885
Circonscription Ille-et-Vilaine
Législature IIe, IIIe et IVe (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine
Sénateur français

(9 ans, 10 mois et 3 jours)
Réélection 18 octobre 1897
Circonscription Ille-et-Vilaine
Biographie
Nom de naissance Pierre Marie René Ernest Waldeck-Rousseau[1]
Date de naissance
Lieu de naissance Nantes, Loire-Atlantique
(France)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Corbeil-Essonnes, Essonne
(France)
Nature du décès Cancer du pancréas
Sépulture Cimetière de Montmartre
Nationalité française
Parti politique Républicain radical, puis ARD
Père René Waldeck-Rousseau
Profession Avocat

Pierre Waldeck-Rousseau
Présidents du Conseil des ministres français
Ministre de l’Intérieur
Ministre des Cultes

Pierre Waldeck-Rousseau, né le à Nantes et mort le à Corbeil-Essonnes, est un homme d'État français. Républicain et libéral, il est principalement connu pour avoir participé à la légalisation des syndicats (loi Waldeck-Rousseau de 1884) ainsi que pour la loi de 1901 sur les associations[2].

En 1899, en pleine affaire Dreyfus, il est appelé par le président Émile Loubet pour former un gouvernement. Représentant éminent des républicains modérés, ministre de Gambetta puis de Jules Ferry dans les années 1880, Waldeck-Rousseau forme un gouvernement de « Défense républicaine », incluant des personnalités de sensibilités différentes, comme le général de Galliffet et le socialiste indépendant Alexandre Millerand.

Son cabinet, qui dura près de trois ans, est le plus long de la IIIe République. Il marque un tournant dans l'affaire Dreyfus et poursuit une politique économique et sociale faite à la fois d'avancées sociales (incarnées en particulier par Millerand) et d'une certaine modération (représentée par le ministre des Finances Joseph Caillaux). Il est soutenu dans l'ensemble par le camp républicain, allant de l'Alliance républicaine démocratique, proche des milieux d'affaires, aux socialistes révolutionnaires, incarnés par Édouard Vaillant et Jules Guesde, qui, s'ils critiquent la participation de Millerand, prônent encore pour un temps l'unification.

  1. Son prénom usuel, comme pour son père, est bien René et non Pierre (voir Pierre Sorlin, Waldeck-Rousseau, Armand Colin, 166, p. [5].
  2. Philippe Manière, « Libéralisme », sur France Culture.fr, (consulté le ).

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